— Bon, abrégeons ! Gaspard se réfugie en forêt après le casse de la Caisse d’Épargne de la rue Lénine. Il y rencontre Eva. Qu’il prend en otage. Mais qui est l’otage de l’autre ? Six jours d’errance immobile pour ce couple en quête de sens. Six jours de volupté sylvestre et d’indécision, de jeux avec la mort et la vérité. Vous dites si j’me trompe…
Dans une ambiance proche de la tragédie grecque, au sein d’une forêt gorgée de soleil, d’odeurs et de bruissements, Eva, Gaspard, puis Rémi, le père de Gaspard – qui souhaite retrouver son fils autant que l’argent –, François, l’enfant lumineux, et Jean, le guetteur mélancolique, construisent ce récit, composé de chaussetrapes et de faux-semblants. Après le travail bâclé des policiers, le narrateur / contre-enquêteur tente de recomposer, témoignage après témoignage, l’itinéraire tragique et magnifique de ce couple, nouveaux Adam et Ève, amants maudits en quête de miracle et de transcendance.
Ah, il y a de la musique, aussi…