Été 1918. Dans un hôpital militaire, un jeune homme se réveille amnésique. Il a tout oublié : son passé, son nom, mais il parle aussi bien français qu’allemand. Fils d’un banquier parisien, il se nomme Charles Hirscheim. Il ne le sait pas. Son père a choisi délibérément de renvoyer à l’anonymat cet enfant adultérin qu’il hait. Cependant, il intéresse les services de renseignements qui l’infiltrent dans l’armée allemande. Devenu Gustav Lerner, officier évadé revenu à Berlin pour continuer le combat, Charles finit par être démasqué. Retourné par les services secrets allemands, il est envoyé en mission en Russie, où il s’y fait passer pour un communiste.
Dans L’Espion idéal, qui réunit La Danse des vivants et La Traversée du paradis, Antoine Rault raconte le destin de personnages inoubliables, à travers lesquels il dessine une fresque bouleversante des années vingt.
Romanesque ? À fond. La reconstitution de l’époque est remarquable. Carla Peyrat, Le Point