Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’événement qu’est l’Exposition universelle pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une Française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au cœur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.
La Toile du monde possède le souffle et l’énergie des grands romans qui plient la réalité aux dimensions du rêve. Rêve de liberté d’une femme venue d’un autre monde, rêve de métamorphose du Paris de 1900.
Intense et étincelant. Nils C. Ahl, Le Monde.
Une épopée, sensuelle et romanesque. Alexandra Schwartzbrod, Libération.