« Toni, rien ne lui paraissait impossible, et ce n'était pas du courage, c'était une inconscience enfantine. Il inventait tout, écartait tout, faisait de ce qui l'entourait son terrain, taillé à sa façon : tout lui appartenait ; et l'étendue de ses possibilités était immense. »
En hommage à son cousin Anton Geijer, dit Toni, Ezra tente de se souvenir de ce qu'ils ont vécu ensemble. Il raconte leurs vacances en famille, le départ de Hambourg pour Berlin, l’installation dans un hôtel abandonné, leur vie nocturne.
Toni nous plonge dans l'insouciance de la jeunesse et des nuits magnétiques rythmées par les fêtes clandestines.
Un texte remarquable par son écriture et ses envolées. Une grâce se dégage de ce livre. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Line Papin confirme son talent singulier. Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.