Anna s’efforce d’être heureuse mais elle est surtout inquiète. Ce bébé qu’elle attend, son deuxième, lui donne l’impression d’aller mal. Pourtant l’ensemble du corps médical se montre rassurant. Son compagnon se réjouit de voir la famille s’agrandir. Et son fils aîné attend son petit frère avec impatience. Alors ? Pourquoi ne se laisse-t-elle pas aller ? Bien sûr elle connaît des moments de répit, où soudain la joie et l’optimisme l’emportent. Mais ils ne durent jamais. La plupart du temps il faut qu’elle se force, de peur de passer pour une folle. Pourtant, hélas, la suite lui prouvera que son instinct ne la trompait pas.
De la pire douleur qu’on puisse ressentir, la perte d’un enfant, Pauline Lavaud a tiré un récit solaire. L’émotion est présente à toutes les pages, mais a finalement pour effet de rendre toute sa vigueur à l’idée que oui, la vie est toujours un miracle.
Pauline Lavaud vit à Paris. Neuf mois, neuf jours est son premier roman.