Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans. Il part pour son service militaire. C'est la première fois qu'il quitte la magnanerie, où étaient élevés les vers à soie jusqu'à la fin de la Grande Guerre. Glissé au fond de son sac, le livret de famille. À l'intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre, Baptistin. Ce n'est pas son père… Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu'au premier acte de cette malédiction familiale.
Ce premier roman, âpre et poignant, nous plonge au cœur d'un monde rongé par le silence, explore les tragédies intimes et la guerre qui tord le cou au merveilleux. Il dépeint la mécanique de l'oubli, mais aussi l'amour, malgré tout, et la vie qui s'accommode et s'obstine.
Certaines phrases sont d’une telle beauté qu’on se prend à les relire et à les réciter comme de la poésie. C’est fin, délicat et subtil. Le Figaro littéraire.
Adrien Borne raconte les vies gâchées et les tendresses empêchées. Avec douceur et humanité. Le Point.
PRIX ALAIN-FOURNIER | PRIX DE LA VILLE D’ANGOULÊME | PRIX DES LECTEURS DE LEVALLOIS | LAURÉAT DU FESTIVAL DU PREMIER ROMAN DE CHAMBÉRY.