Montréal, milieu des années 1980.
La petite Mélanie se tient droite devant la misère, la cruauté et Montréal, milieu des années 1980. La petite Mélanie se tient droite devant la misère, la cruauté et l’injustice qui règnent dans le quartier de Burgundy. Avec ses cheveux en bataille et ses vêtements trop grands, elle enchaîne les réparties effrontées et n’hésite pas à donner des coups pour éviter d’en prendre. Lorsque les combines et trafics de son père leur permettent de changer de vie et de déménager en banlieue, elle prend conscience que l’on ne se débarrasse pas ainsi des effluves amers de la pauvreté. Et si elle se moque allègrement des « frais chiés », les crâneurs des beaux quartiers, au fond, elle aimerait pouvoir leur ressembler.
Puisant dans ses souvenirs d’enfance d’une cocasserie irrésistible, Mélanie Michaud signe une oeuvre à la fois drôle et brutale, qui interroge le déterminisme social.
« Ce court texte lyrique est à pleur-rire. Il bat comme le pouls de la vie et de la survie. » Le Monde des livres
« Burgundy a tout d’un grand roman. » Le Figaro littéraire