En quinze histoires coquines et raffinées, il multiplie les agaceries et fait saliver l'esprit. Déshabillés, frôlés, caressés, les mots ainsi érotisés s'abandonnent et se dévoilent, impudiques, entre les lignes.
Avec un art consommé de la chute du rien et de la conclusion, Profane Lulu initie le lecteur à une littérature nommé désir.
De l'amour, Profane Lulu connaît les recoins. Du sexe il connaît les joies et les pièges. Il se voudrait
Princedu désir toujours recommencé. Mais il sait que le bonheur est à facettes et qu'il faut souvent le retourner pour qu'il saisisse la lumière. Il en donnera donc quinze récits. Qu'il écrive pour Adèle, qu'il soit complice de Norbert et Adeline, qu'il soit Victor Hugo ou Belami, qu'il arpente la ville ou la vigne, il est au jeu de l'amour comme chez lui. Souvent il n'y comprend pas grand'chose, mais son désir de bien aimer est fort. Il se veut élégant et charnel pour lui-même et ses amours, pour autant, le plaisir des autres ne le rebute pas, au contraire, même, Profane le traque comme la plus belle leçon des choses de la vie. Sous les draps, sous le ciel immense, dans les fanfreluches de la dernière mode ou dans la plus grande nudité, des hommes et des femmes se cherchent, se trouvent sous son regard tendre et amusé. Quand il n'est pas luimême en scène, c'est simplement qu'il a besoin d'un peu de répit.