Denis Grozdanovitch retrouve ici la veine et le style éblouissant du Petit Traité de désinvolture.
Un livre écrit par un homme perpétuellement intéressé par les femmes et dont rien, venant d'elles, n'a jamais atteint le moral, ralenti l'élan sexuel, ni douché l'enthousiasme... Une peintre russe, une paysanne sorcière, une bimbo dans le jardin du Luxembourg, quatre ou cinq petites filles, une séduisante créature noire dans un bar africain, une intellectuelle qui différencie Don Juan et Casanova, une Bretonne qui nage dans la mer déchaînée, une Polonaise libérée, une beauté scandinave handicapée, deux vieilles filles voyeuses, une mystérieuse aristocrate italienne...
À chaque rencontre, le narrateur s'enchante de leur étrangeté. C'est elle qui le frappe le plus. Aux yeux d'un homme, les femmes sont folles plus ou moins. Ou incompréhensibles. Ne sont-elles pas simplement naturelles ? Ce qui par conséquence rendrait l'homme emprunté voire artificiel. Comment savoir ? En les fréquentant, bien sûr, et le plus souvent possible. Avec un œil d'entomologiste, grisé par l'objet de ses études, amusé à plein temps.
A l'aide d'un humour admiratif, d'une tendre ironie et d'une curiosité respectueuse, le héros pratique un art de séduire digne des succès que lui vaut sa délicieuse obsession.