Une femme, deux hommes. Deux, peut-être trois histoires d'amour :
un roman lumineux sur l'ambiguïté du désir, la confusion des sentiments
et la grâce fragile des renaissances.
Fred tombe amoureux de Myriam mais Myriam, quoique troublée par Fred, aime Thomas, dont elle est enceinte depuis peu. Quand il l'apprend, Fred s'efface. L'annonce de cet heureux événement les sépare – un drame va les réunir. Face à l'intolérable détresse de Myriam et Thomas, que peut Fred ? Les aider à surmonter ce moment d'une douleur extrême ; choisir de les accompagner, corps et âme, jusqu'à l'autre rive – celle où la vie pourra reprendre : devenir, parce que l'amour emprunte parfois d'étranges chemins, le passeur du gué.
Autour de Fred, s'articulent les voix de Myriam et de Thomas, faisant de ce roman non seulement une histoire d'amour, mais une histoire de maternité et de paternité – de fraternité, au fond. Trois monologues intérieurs qui se croisent, se répondent et se heurtent – se rejoignent au cœur du roman, autour du thème de la naissance et de la mort, pour dire que chaque deuil préfigure une nouvelle aube. Une histoire qui montre comment parfois, au cours d'une existence, un être humain peut en venir à s'oublier lui-même pour permettre aux autres d'aborder des lendemains plus légers.
Il y a décidément un ton propre à Jean-Philippe Blondel, un art du détail qui sait débusquer les promesses de la vie derrière le drame. Avec son cinquième roman, il nous offre son livre le plus émouvant.