Un dimanche d'été à l'heure de la messe, un village désert. Un homme en état d'ébriété qui le traverse au volant de sa jeep et s'en va finir sa course dans une rivière, non loin de là. Une Jaguar rutilante qui emprunte le même trajet à vive allure. Un accident sans témoins. Une fillette de dix ans tuée sur le coup. Un coupable tout désigné. Un second suspect potentiel – au-dessus, lui, de tout soupçon.
La soixantaine débonnaire, Carlo Mazure mène une vie de patachon assez misérable. Tout l'inverse de Régis Lagerman, procureur de son état, jeune fonctionnaire ambitieux, promis à un bel avenir. Deux hommes que tout oppose et dont les destins vont pourtant se confondre.
Le bon coupable porte le sceau inimitable de ces contes philosophiques cruels dont Armel Job s'est fait une spécialité. Sur les traces de Mazure et de Lagerman, il nous propose une nouvelle et déconcertante parabole du pharisien et du publicain.