Pierre-François Chaumont, brillant avocat parisien, est collectionneur -depuis l'enfance. Rien de lui échappe des ventes aux enchères aux vitrines des -antiquaires. Un matin qu'il déambule dans les salles d'expositions de l'hôtel Drouot, il se retrouve nez à nez avec un portrait du xviiie siècle. Pierre-François ne peut plus détacher son regard : le visage de l'homme en perruque poudrée, c'est le sien.
Pulvérisant les enchères, Pierre-François rapporte l'étrange tableau chez lui. Ce sera le clou de ses collections. Mais le mystère tourne rapidement à la paranoïa car ni sa femme ni ses proches ne remarquent la ressemblance.
Pierre François est-il devenu fou??
Désormais obsédé par " son " portrait, il arrive à identifier le blason qui orne le tableau : celui d'une très ancienne famille noble établie depuis des siècles en son château de Bourgogne. La clef du mystère se trouve sur les terres de Mandragore. Sans rien dire à personne Pierre-François s'y rend, là une surprise l'attend : tout le monde le reconnaît.
On le prend pour un autre. Pour le comte de Mandragore dont on est sans nouvelles depuis plusieurs années. Stupéfait, Pierre-François ne détrompe personne. Dès lors, la plus incroyable des tentations s'offre à lui : changer de vie et d'identité.
Comme disait Sacha Guitry, autre grand collectionneur : " Le seul moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber. "
En forme de parcours initiatique, souvent drôle et parfois inquiétant, Ailleurs si j'y suis conte ce " roman d'un collectionneur " qui triomphe de tous les obstacles jusqu'à trouver ce qu'il ne cherchait plus : l'amour.