(Texte provisoire)
2015
Année du centenaire Bérimont !
Hommage du Printemps des poètes
en mars 2015
Parution le 5 mars 2015 de
Le Sang des hommes,
une anthologie de poèmes chez Bruno Doucey
Colloque " Luc Bérimont " organisé
par l'Université d'Angers les 27 et 28 mars 2015
Diffusion du film Malenfance et organisation d'événements (rencontres, lectures) au sein
des huit médiathèques de la Bibliothèque municipale de Lille
Préface de Philippe Delerm
Le Bois Castiau nous présente la vie dans les années 1920 à Ferrière-la-Grande, non loin de
Maubeuge, du point de vue du petit André Leclercq. Si ses parents sont présents, c'est avant tout
Man Toinette qui marque le futur Luc Bérimont. Matriarche ardennaise, cette grand-mère sévère mais immensément protectrice, voue à son petit-fils un amour exclusif. Sa mémoire inépuisable berce l'auteur d'histoires tragiques, où se bousculent les uhlans de 1870, les exils forcés, les veuvages...
Bérimont serait-il devenu écrivain sans Man Toinette ? Lui-même en doute. Dans ce roman d'apprentissage, ce temps retrouvé fait aussi surgir un monde de petites gens, gentiment excentriques. Avec pour décor tout un pays oublié - ce Nord rural à la terre lourde - pays d'origine tatoué au plus profond de l'auteur, par-delà des décennies de vie parisienne...
Luc BÉrimont (1915-1983) est né dans une famille d'origine ardennaise. Il vit au lycée ses premières aventures littéraires avec la création de la revue Prairie, encouragée par Jean Paulhan et Jean Giono. Il écrit dans d'autres revues puis signe des recueils, jusqu'à devenir une figure incontournable de l'École de Rochefort aux côtés de René Guy Cadou et Jean Rousselot. Romancier reconnu, il sera également un acteur important de la chanson et de la radio, nouant des liens d'amitié durables avec Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Guy Béart, Claude Nougaro... qu'il a été parmi les premiers à faire connaître au public. Léo Ferré a notamment mis en musique deux de ses poèmes : " Soleil " et " Noël ". Lauréat de plusieurs prix, Luc Bérimont s'est entre autre vu décerner le Grand Prix de la Société des Gens de Lettres, ainsi que le prix Cazes en 1964 pour son roman Le Bois Castiau.