Récit d'évasion, fuite musicale ou encore soliloque qui demande à être lu à voix haute, Le Château bégayant marque un tournant dans la production littéraire de Louis-Paul Guigues
Récit d'évasion, fuite musicale ou encore soliloque qui demande à être lu à voix haute, Le Château bégayant marque un tournant dans la production littéraire de Louis-Paul Guigues. Paru pour la première fois en 1984, ce texte aussi dense qu'inclassable – tant il déjoue les codes et les genres – se caractérise par une structure de type hélicoïdal, dont les refrains et les variations sur un même thème amplifient progressivement la portée métaphorique. Comme toujours chez Guigues, la recherche du " mot juste " se transforme, page après page, en quête d'absolu. Mais ici une certaine ironie conduit le lecteur à l'interpréter comme une preuve et une remise en cause tout à la fois de la folie du narrateur.