Le huis clos d'une rue mixte, variée, inégale, et de ses habitants.La rue de l'école, elle monte. Ou elle descend, c'est selon. En haut, les façades des immeubles sont un peu noires. Plus bas, les villas s'ouvrent sur des allées de graviers blancs.
Ici, les habitants trimballent leur passé et bricolent leur présent. Au n° 7, Karine et son fils, Naël, essaient de repartir de zéro, ou plutôt de ne plus y rester. Juste au-dessous, Kamel apprend à être seul avec ses filles, Siryne et Nour. Au n° 24, Julie, la maman parfaite et quadra bien sous tous rapports, se cherche dans cette maison trop grande, dans ce confort qui l'encombre.
Au milieu, au n° 12 : l'école publique.
Nour disparaît un jour. Qu'ils viennent du haut ou du bas de la rue, les voisins se mobilisent pour la retrouver. Peut-être aussi pour se trouver.
L'histoire d'une rue, d'un quartier, d'une société fissurée que l'on peine à rafistoler.