Et puis un jour, il faut grandir.
Que faire lorsque, l'âge et la dépendance venant, entre une fille et sa mère les rôles s'inversent ? Lorsque, si vulnérable et pourtant si belle, la vieillesse devient une chute irrépressible ? La question, pour la narratrice, ne se pose pas longtemps. Elle a tant reçu, tant d'amour, de cette femme à la peau d'abricot. Il est temps de donner. De se vouer. D'" écrire " sa mère pour refuser sa mort, et la rendre éternelle. Et ce faisant, grandir. Accepter ces cadeaux qu'elle nous tend, les derniers : la tendresse et l'acceptation, sereine, du temps qui passe.
" Un livre plein de grâce et de pudeur. " Olivia de Lamberterie – ELLE