Il y a quinze ans, tout juste ceinture noire de karaté, Hugo Boris est témoin d'une altercation dans les transports en commun. Paralysé, il se contente de tirer la sonnette d'alarme. Ce manque de courage l'obsède. Est-ce un trait de son caractère ou une peur universelle d'affronter l'autre, l'inconnu, au quotidien ?
Intrigué, il se met à observer ses contemporains dans le métro et le RER, tranches de vies entre parenthèses, rencontres fugaces, purs instants d'humanité. Il consigne sur le vif des situations d'effroi mais aussi le ravissement d'un dialogue, l'humour d'un échange imprévu. Il se demande si le courage est contagieux...
" Il fallait un certain courage pour se dépeindre ainsi en dégonflé ordinaire, et un certain talent pour rendre vivants et touchants ces moments de vie que nous ne regardons même pas tant ils sont quotidiens. Hugo Boris a eu les deux. "
Marianne
" La plume d'Hugo Boris trempe dans le mercure. "
Livres Hebdo