Dans la rue de l'école, il y a des immeubles tristes et des villas chics. Dans la rue de l'école, il y a des familles, des mères seules, des pères célibataires, des retraités, des divorcés, de la vie et des voisins. Il y a des énervés, des fatigués, des débordés, des accablés, des vaincus. On entend des cris et des silences. Dans la rue de l'école, il y a autant de trajectoires qui s'évitent, de quotidiens qui se percutent, de destins qui se croisent. Comme en ce jour de rentrée des classes qui se voudrait exemplaire. Comme le jour où la petite Nour disparaît et où tout le quartier se mobilise dans un même élan, du haut au bas de la rue de l'école...