À la grande surprise de ses parents, quand il est né, Michel n'a pas pleuré. Incarnation vivante du cafard, mélancolique pur spleen, il s'est ensuite bien rattrapé et n'a plus cessé de pleurer. Tous les jours.
Heureusement, il y a des remèdes à la neurasthénie. Le Lexomil, d'abord, dont il fait grand usage. La lecture de Michel Houellebecq, ensuite, son idole et modèle. Et puis tous ces bouquins de développement personnel que lui a laissés Bérénice, son grand amour, après trois semaines d'idylle molle. Avec tout ça, ce serait bien le diable s'il ne trouvait pas le bonheur au bout du couloir...
À gauche, on t'a dit, Michel...
À gauche !