Sur fond de déclin de l'Inquisition et de forte résonance de la Révolution française, cette histoire oppose deux visions du monde : celle d'un extrémiste qui veut changer le monde, Lorenzo, et celle d'un peintre, Goya, qui cherche à peindre le monde tel qu'il est.
Un homme issu du peuple, un Espagnol nommé Lorenzo, devenu inquisiteur par conviction, échoue dans sa mission, d'une manière assez grotesque. Il s'enfuit en France, plus tard il revient. Il a changé de foi, ses idées sont nouvelles, mais il est toujours le même homme : un extrémiste. Dans une époque bouleversée (l'Espagne au temps de la Révolution française et des guerres de Napoléon), Lorenzo va tenter d'agir, de rendre le monde meilleur, et cela sous les yeux de Goya, auxquels rien n'échappe. Il y a ceux qui, comme Lorenzo, veulent à toute force changer le monde et ceux qui, comme Goya, se contentent de le montrer tel qu'ils le voient. Une histoire d'égarements, de passions divines et humaines, d'amour, de pouvoir, d'illusions, qui dit qu'il peut exister un extrémisme de la liberté, comme de l'oppression, et que la lumière peut aveugler tout autant que l'obscurité.