De nouveaux personnages, de nouvelles intrigues: entre roman d'amour et roman d'espionnage, la veine feuilletonesque s'affirme pleinement...
Dans "Adieu la vie, adieu l'amour", le nez dans la boue des tranchées, on ne faisait qu'apercevoir l'arrière du front. Dans ce second volet de la trilogie, la perspective s'inverse... Nous échappons à l'abominable tuerie et retrouvons nos quatre héros (le viticulteur, le peintre, l'ouvrier et l'aristocrate) lors d'une permission. C'est le volume des femmes. On rencontrera Rosa Lumière, danseuse et espionne, la "femme au gant rouge" du titre; la maternelle et possessive princesse Maria Ivanovna; la blonde Alsacienne Cora Sexschneider qui sait si bien adoucir la peine des blessés de guerre; la jolie et malheureuse Pauline Montech qui n'a pas pu résister, en l'absence de son mari, aux appas d'un beau contremaître (et ses deux affreuses cousines Vertamont qui la font chanter); Génia Bistoufle et Fariba Faribole, femmes dites de mauvaise vie, et beaucoup d'autres personnages, parfois célèbres – entre autres: Pétain, Clemenceau, Mandel, Picasso, Braque, Suzanne Lenglen...À chaque page, la mort et l'amour se regardent dans un terrible face-à-face. Un récit poignant, tendu, drôle aussi, empreint de force et de vie: de la grande littérature!