Quand Michel Peyramaure donne à l'histoire de l'Espagne musulmane le souffle d'une épopée. Une odyssée de huit siècles à travers le Moyen Âge.
Bienvenue à al-Andalus, enclave musulmane en territoire européen et creuset de l'âge d'or de la civilisation islamique. À la suite de la conquête éclair de la péninsule Ibérique par les Maures venus d'Afrique du Nord, al-Andalus – qui s'étendait du détroit de Gibraltar au Sud de la France – a en effet été durant tout le Moyen Âge l'emblème de l'essor, de l'épanouissement et du rayonnement scientifique et artistique d'un monde musulman dont l'Alhambra de Grenade et la Grande Mosquée de Cordoue portent, aujourd'hui encore, l'éblouissant témoignage.
C'est l'histoire de cette fabuleuse civilisation andalouse – à la fois guerrière et d'un raffinement extrême – que Michel Peyramaure a choisi de faire conter par les membres d'une famille aristocratique d'origine berbère, née de son imagination. Sur près de huit siècles, génération après génération, la dynastie Banu al-Kacem en écrit l'admirable chronique, chantant tour à tour la gloire des " épées de feu ", des chevaliers noirs et les louanges de la poésie la plus délicate.
Avec Les Épées de feu, Michel Peyramaure relève un défi jusqu'alors inédit : évoquer cette riche page d'histoire et les personnages réels qui l'ont composée sous l'angle non de l'historien mais du romancier. Il nous invite également à faire fi de nos préjugés pour poser sur une période considérée, du point de vue européen, comme celle de la reconquête des royaumes musulmans par les souverains chrétiens – la Reconquista –, un regard neuf et, le plus souvent, émerveillé.