Après son premier roman,
Le Peintre disgracié, Grand Prix Jacques de Fouchier de l'Académie française en 2017, Dominique Cordellier signe avec
Stefano le roman d'un graveur baroque, dans la lignée de Callot, fin bretteur de l'estampe et toujours curieux du théâtre des hommes.
1620. Stefano apprend à ciseler l'or et l'argent, à peindre des tableaux convenus et à graver finement à l'eau-forte. Quand il voit à Florence l'éléphante que le prince Fakhr-al-Dīn a conduite dans sa suite, sa vie commence.
Une cantatrice quelque peu courtisane, une ânière latine près de Rome, une Polonaise de haut rang en voyage, la servante d'un peintre à Amsterdam, une poétesse cartésienne à Paris, une sultane captive à Malte et d'autres encore donneront corps à cette vie. Elles en feront une fête de l'esprit aux multiples masques, riche d'amours légères, graves et immortelles, joyeuse, tournoyante, comme le sont en peinture les danses macabres quand la mort sauve la joie.