Un village enchâssé dans les brumes des montagnes basques, non loin de la frontière française.
Un village qui se maintient à l’écart d’un monde qu’il méprise et qui l’agresse.
Un village dont plusieurs habitants sont décrits comme correspondants à un félin particulier. D’où leurs surnoms d’hommes-chats.
Un village dont une bonne partie de la population a choisi le camp des vainqueurs durant la guerre civile mais autour duquel des guérilleros anti-franquistes ont longtemps rôdé.
Un village qui cache de terribles secrets. Outre les jalousies, rivalités ou haines ancestrales, une rumeur persistante fait état de cadavres aux mains coupées. On ne sait par qui ni pourquoi.
Jusqu’à ce que le brouillard se lève sur la scène des crimes…
Tour à tour spectateur naïf ou fin observateur, le narrateur est lui-même un villageois. Son récit constitue la chronique d’une communauté d’écorchés. Une histoire aussi crue que poétique. Terriblement universelle.
Josu Arteaga vit à Mondragón, petite ville du Pays basque espagnol (Guipuscoa). Il y cumule les fonctions d’ouvrier, chanteur, bassiste et écrivain. Histoire universelle des hommes-chats, paru en Espagne et au Mexique, est son premier roman.
Ouvrage traduit de l’espagnol par Pierre-Jean Bourgeat