Chroniqueur de faits divers, Porter Wren rencontre une aventurière qui l'entraîne dans un engrenage mortel. Au rythme des pulsations d'une New York babylonienne, Colin Harrison nous attire dans une intrigue urbaine sombre, et un roman noir éblouissant traversé par les ombres et les lumières de la ville.
" Je vends le meurtre, la mutilation, le désastre. Et ce n'est pas tout : je vends la tragédie, la vengeance, le chaos, le destin. Je vends les souffrances des pauvres et la vanité des riches. Les enfants qui tombent des fenêtres, les rames de métro qui flambent, les violeurs qui s'éclipsent dans la nuit. Je vends la colère et la rédemption... Je vends le Noir au Blanc et le Blanc au Noir. Aux démocrates, aux républicains, aux anarchistes, aux musulmans aux travestis, aux squatters du Lower East Side... Je vends le mensonge et ce qui passe pour la vérité... Je vends le nouveau-né et le mort. Je revends la misérable et la splendide ville de New York à ses habitants. Je vends des journaux... "
La vie de Porter Wren, un chroniqueur de faits divers, bascule le jour où il rencontre la très énigmatique Caroline Crowley, et que celle-ci lui confie une centaine de cassettes vidéo susceptibles de détenir le secret de la mort mystérieuse de son mari. Des images hallucinantes filmées à la dérobée, qui vont l'entraîner plus loin encore dans l'insondable de l'âme humaine, au cœur obscur de Manhattan...
" On a comparé ce drame psychologique sombre et éclatant au Bûcher des vanités... Il possède toutes les qualités du roman de Tom Wolfe mais va bien au-delà : ce roman est un "must'. "
Cosmopolitan