La sonnerie triviale d’un réveille-matin éclata derrière la cloison, et Dominique sursauta, comme si c’était elle que cette sonnerie – mais n’allait-on donc pas l’arrêter ! – était chargée de réveiller, à trois heures de l’après-midi. Un sentiment de honte. Pourquoi ? Ce bruit vulgaire ne lui rappelait que des souvenirs pénibles, vilains, des maladies, des soins au milieu de la nuit ou au petit jour, mais elle ne dormait pas, elle ne s’était même pas assoupie.