Il tenait son verre à la main et regardait vaguement le fond de whisky pâle qu’il contenait encore. On aurait dit – et c’était sans doute vrai – qu’il reculait le plaisir de boire la dernière gorgée.
Quand il l’eut enfin avalée, il continua un bon moment à fixer le verre. Il hésitait à le poser sur le comptoir, à le pousser un tout petit peu, de deux ou trois centimètres.
Bill, le barman, qui paraissait pourtant plongé dans une partie de dés avec des cow-boys, comprendrait le signal, car il était aux aguets : il était toujours aux aguets, surtout avec un client comme P. M.