C.W. Sughrue est revenu à Meriwether, sa petite ville du Montana, couvert de cicatrices : Les Serpents de la frontière lui ont valu une balle dans le ventre et son mariage bat de l’aile. Le privé vieillissant n’a plus qu’une envie : se ranger des voitures pour se la couler douce. Surtout ne pas se mêler des affaires de son meilleur ami, le riche psychiatre William MacKinderick.
Pourtant, Mac a un gros problème : certains dossiers confidentiels de son cabinet ont été dupliqués. Convaincu qu’un de ses sept patients en analyse est coupable, il a besoin de quelqu’un de sûr pour pister cette bande d’excentriques. Tournant le dos à ses résolutions, Sughrue finit par accepter de l’aider – et puis, on ne crache pas sur un acompte de 20 000 dollars. Mais la petite mission tranquille vire bientôt à la sarabande de macchabées.
Gavé d’alcool, de drogues et de sexe, Sughrue, plus teigneux mais aussi plus drôle que jamais, s’épuise à tenir à distance la folie qui le guette. Sa quête insensée exhume des pans entiers de son passé et diffère indéfiniment son retour à une vie normale.
"Hallucinant, violent, haletant, Folie douce n'aurait pu être écrit par personne d'autre que le grand James Crumley. " (Alexandre Fillon, Lire.) Ce polar hors du commun, au style aussi familier que littéraire, aussi instrospectif que détaché, explose les limites du genre et fait la démonstration magistrale qu'on peut écrire n'importe quoi, pourvu qu'on l'écrive bien.