Le narrateur, jeune professeur un peu las d’exercer, croise dans les jardins du Palais Royal une jeune femme qui lui tape dans l’œil. Elle laisse sur un banc un paquet dont s’empare sans un mot un inconnu qui s’en va. Peu après, le narrateur reconnaît dans la presse le visage de la femme : elle vient d’entrer au gouvernement. Il fait des pieds et des mains pour l’approcher et parvient même à entrer à son cabinet. Il la devine vulnérable, harcelée, menacée. Par son proche entourage ? Son père anarchiste la fait-elle chanter ? Ou les agents d’une puissance étrangère ?
Ne révélons pas ce qu’il en est : après quelques cadavres, force est de convenir que la victime n’est pas toujours celle que l’on croit.
Aucun membre du personnel gouvernemental en place n’est à l’évidence mis en scène dans ce thriller politico-policier, même si la presse parle déjà d’un roman à clés.