– Tu dors ? Sylvie ne répondit pas, n’eut pas un frémissement. Elle respira seulement un peu fort, pour donner le change, mais il n’y avait pas beaucoup d’espoir que la Marie s’y laissât prendre. – Je sais que tu ne dors pas. La voix de Marie était calme, monotone, vaguement plaintive, comme la voix de certaines femmes qui ont eu des malheurs. – Tu le fais exprès de ne pas dormir, continuait-elle dans l’obscurité de la chambre.