Malerba : mauvaise herbe. C’est ainsi qu’on appelait Giuseppe Grassonelli dans le village sicilien où il est né. Très jeune, sa famille l’envoie en Allemagne pour l’éloigner de ses mauvaises fréquentations. À Hambourg, il va découvrir un autre monde, se mettre au jeu, tricher et s’enrichir. Lors de son dernier retour au pays, il est pris dans un violent règlement de comptes mafieux au cours duquel périssent son grand-père adoré, ses oncles et ses cousins. Il réussit à s’enfuir et décide de se venger. Il tuera tous ceux qui ont assassiné les siens. Arrêté à vingt-sept ans, il est condamné à une peine de perpétuité incompressible. En prison, il découvre la littérature et la philosophie Dans ce récit passionnant et très personnel, il livre le témoignage d’une véritable rédemption.
Ce livre est un formidable roman noir. Mais c’est surtout une histoire vraie. Philippe Blanchet, Le Figaro.