Que s'est-il donc passé sur les hauteurs de Céret, paisible sous-préfecture des Pyrénées-Orientales, plus connue pour la présence de peintres célèbres au sein de sa cité que pour des drames tels que celui-ci ? Qui a bien pu écrire ces mots ?« Je me suis fait justice. Pour ce faire, j'ai bien conscience d'avoir utilisé des personnes de ma connaissance, de les avoir bernées même, mais il le fallait afin que le monde se sente mieux, débarrassé d'un élément nuisible. »Le capitaine Torrès va tenter de le découvrir, de démêler les fils de ces rivalités de village dont il croyait s'être éloigné en construisant sa carrière loin des montagnes de son enfance. Il va se confronter à ce qui le tourmente depuis qu'il a étudié la littérature grecque au collège : les rivalités complexes dans les relations entre femmes.Chantal Décosse, née en Anjou, a choisi de vivre plus de quarante ans à Céret, dans les Pyrénées-Orientales, où elle réside toujours. Elle y a enseigné, s'est engagée en politique, s'est investie dans la vie associative, citoyenne et culturelle. Professeure des écoles spécialisée, elle a mis à profit un séjour au Togo auprès de jeunes enfants pour établir un pont entre des cultures différentes. Elle a également présidé une manifestation littéraire : la Fête du Livre et des Éditeurs. Avec Charles Greiveldinger elle s'est lancée dans l'aventure éditoriale en créant les Éditions de l'Aphélie, aujourd'hui disparues. Elle y a publié en 1985 un recueil de nouvelles intitulé Le pont. Passionnée de littérature, elle n'a jamais cessé d'écrire, que ce soit de manière analytique pour des articles dans la presse, de façon plus personnelle dans des pages autobiographiques, ou enfin en recourant à la fiction.Avec Mésalliance, elle crée - à partir d'un fait divers lu dans les journaux - un récit où se mêlent étroitement observation précise du réel et imaginaire.