Cette histoire est née au bord d’une rivière, alors que regardant l’eau qui dévalait, je me disais qu’elle n’était jamais la même. Elle s’écoule, elle nous renvoie à l’éphémère.
Ce roman nous conte les relations et les non-dits d’un groupe de femmes qui s’isolent dans un chalet afin de vivre une passion partagée, la pêche à la mouche. Leurs retrouvailles sont comme un rituel dont l’auteur joue pour raconter leurs solitudes dans toutes ses conjugaisons, mais aussi leurs choix, leurs résistances et mensonges, leurs violences. En quête d’apaisement, au fil de l’eau, elles tentent de se retrouver. Une tension plane sur ce week-end là, où la vie et la mort affleurent plus qu’à l’ordinaire. Pour certaines, ce sera l’occasion d’en sortir plus lucide.
Frédérique Dolphijn explore une écriture au plus proche de l’intimité de ses personnages, qui entretiennent un lien fort à une nature qui les porte, les dépasse et leur donne aussi la force de vivre. Une écriture imagée qui, par petites touches atmosphériques, emmène le lecteur dans un univers quasi cinématographique.