Dans une lettre adressée à l’auteur à la parution du volume, Charles-Albert Cingria déclarait :
... votre livre m’enchante et me surprend. Enfin voilà une façon d’écrire qui fait exception et une fameuse dans la décevante production de l’époque – aussi bien en France que chez nous. Vous êtes le seul à ne pas être déprimant. C’est du pur cristal qu’enfin nous respirons.
Nous entamons avec ce texte essentiel l’édition «française» d’une partie de l’œuvre de Maurice Chappaz. Né en 1916, c’est l’un des derniers représentants d’une génération venue dans le sillage profond de Ramuz, héritière d’une langue vigoureuse et maîtrisée, qui a le double attrait pour le lecteur français du classicisme et d’un exotisme diffus.