L’Aar le Rhône la Reuss le Rhin le Tessin chacun se sauve de son côté.
Dans ce long poème de la maturité, son dernier en date, Maurice Chappaz traque le long de ce réseau d’eaux vives l’«âme suisse» qui se partage selon lui «entre la fresque et le journal intime». Mais la vocation des fleuves n’est en aucun cas nationale. C’est bien plutôt la circulation, dans l’espace et le temps qui est au cœur de ce livre.