Tapis et caries, «dont le titre vient de longues attentes chez le dentiste à rêver d’Afrique», est le récit poétique d’un premier voyage africain, effectué par l’auteur en 1971 au sortir d’une adolescence avide autant qu’indécise. A l’écriture immédiate, spontanée du carnet de voyage, une voix vient se mêler, non moins libre, mais qui est l’écho intérieur et mûri, plus tardif, de l’expérience. Le texte est précédé d’un long commentaire inédit de Christian Dotremont, lecteur en 1971 d’une première version de Tapis et caries.