Haadji, élève studieux, vient d’être 1er de la République de Guinée à l’issue du baccalauréat. Un mois après cette réussite éclatante et avant de s’envoler pour le Maroc où il doit désormais poursuivre ses études au titre de boursier d’État, il effectue un voyage avec sa grand-mère maternelle à Kindia, préau de son enfance.  
C’est lors de ce voyage - initiatique - qu’il redécouvre la Cité des Agrumes et se rappelle les tribulations et les premières sensations qui y furent les siennes. Aussi revient-il sur les moments phares de son brillant parcours scolaire l’ayant conduit au sommet de la rampe.
Avec une langue limpide, AÏDARA dessine ici la fresque de l’enfance africaine au lendemain du vingtième siècle ; une enfance partagée entre tradition et modernité. Ce roman, à la trame tantôt comique, tantôt mélancolique, est proche de l’image qu’on pourrait se faire de « L’enfant noir » de Camara laye en version contemporaine et cette comparaison, quoique, quelque peu, asymétrique, est loin d’être anodine.
« AÏDARA est un sérieux prétendant à la succession au trône de la magie des descriptions romanesques connues en littérature guinéenne, trône essentiellement occupé par Camara Laye. »