Vingt ans après, quel miroir tend à notre époque le Journal d’un quadragénaire en 1997, devenu plus tard académicien ? Quels étaient alors les figures publiques, les événements privés, les bonheurs et les déboires d’un écrivain français ?
Avec la patine du temps, on y trouve les portraits savoureux de personnages qui tournent toujours dans notre actualité, telles Woody Allen, Isabelle Huppert, Philippe Sollers, Frédéric Mitterrand ou Jean Paul Gaultier.
Cette année-là, Marc Lambron publiait son roman sur le régime de Vichy. En plein procès Papon, engagé dans la bataille des prix d’automne, l’ouvrage attire polémiques et passions. Au jour le jour, on découvre ici le témoignage d’un auteur jeté dans les jeux du cirque d’une rentrée littéraire.
Au cœur intime de ce Journal enfin, loin des tumultes parisiens, il y a le dialogue poignant avec le père dans les derniers mois de son existence. C’est un livre de deuil, un livre de vie.
Quarante ans est le point de rencontre entre le bruit du monde et les plongées « dans la mémoire des survivants ». Lambron mêle brio et accents poignants. Christian Authier, Le Figaro littéraire.
On retrouve dans ce journal l’acuité et le don du portrait de l’écrivain-académicien. Vincent Roy, Transfuge.