Écrit par un officier allemand prisonnier des Soviétiques, Éclairs lointains retrace l'enfer du chaudron de Stalingrad vu à hauteur d'homme – l'ennemi n’étant pas seulement les terribles orgues de Staline, mais aussi le froid, la faim, la décrépitude physique, la démoralisation, la perte de tout sentiment humain.
Nous plongeant à la fois dans l'histoire immédiate – celle du nazisme et de ses conséquences désastreuses –, et dans l'histoire universelle, Heinrich Gerlach nous fait vivre de l’intérieur l'absurdité et l’inanité de la guerre. De sa propre expérience et de ce que de ses compagnons de captivité lui ont raconté, il tire, avec un talent exceptionnel, une « fiction » âpre, bouleversante de réalisme, de rudesse et de tendresse mêlées.
Un livre qui, par sa puissance et sa profondeur, brille d’un éclat unique. Le Figaro littéraire.
Tout, dans la genèse et le destin de ce texte, flirte avec l’extraordinaire. Le Point.
Édition, postface et appareil critique par Carsten Gansel.
Roman traduit de l’allemand par Corinna Gepner.