« J'entends les coups de machette couper net les lianes, « ils » sont ralentis mais parviennent tout de même à se frayer un passage, j'entends le hennissement des chevaux et le martellement de leurs sabots se rapprocher de moi. Non, non, pas ça [...] ».Chaque société définit les règles de vie de ses citoyens. Coumba n'a pas la chance de naître au bon moment, dans le bon pays. Trouvera-t-elle la force de changer le cours de sa vie ?Claudine Bonnet devient nomade par la force des choses, suite à diverses rencontres. Sa vie affective et sentimentale est perturbée. Ce désordre l'empêche d'écrire, mais elle est sauvée par la poésie qui devient un moyen de libérer ses émotions, de transcender les épreuves : elle lui permet de sortir de cette période confuse. Par la suite, l'âge et le calme intérieur invitent l'auteure à développer ses idées, à transformer alexandrins, tercets et rimes en roman. C'est dans les moments de profonde tristesse et de mélancolie que l'écriture s'impose à elle, bien que l'écrivaine soit pourtant de nature optimiste.Auteure d'une trentaine de poèmes, d'un roman sentimental édité sous pseudonyme et d'un autre en cours de publication dont le sujet est la fratrie, Claudine Bonnet fréquente un atelier d'écriture.