« C’est à l’épreuve de la crise immédiate et concrète que nous semblons les plus enclins à réagir, et c’est en cela que la pandémie du Covid-19 constitue sans aucun doute une opportunité inédite pour l’espèce humaine. Et si l’expérience d’une crise de cette ampleur portait en elle les germes d’une prise de conscience profonde ? Nous pourrions être prêts à changer certains de nos comportements pour lutter contre un risque sans doute plus grand que le Covid-19 : le dérèglement climatique, la chute de la biodiversité, la pollution. Nous portons toutes et tous une partie de la solution, et c’est peut-être à nous d’ouvrir la voie vers la résilience. Parmi tous ces chemins nouveaux qui s’ouvrent à nous, il en est un qui touche à notre quotidien : celui de notre alimentation. Les pratiques pour s’alimenter ont été bousculées pendant le premier confinement, et la crise a révélé les failles d’un modèle appelé à faire sa mue, idéalement le plus vite possible. Et peut-être que l’évolution des pratiques sera le moteur de changement. »