Conclusion d’une grande série de SF, qui sait aussi faire réfléchir...
Une nouvelle fois libéré grâce à l’aide de Loess, Floréal décide de contacter un groupuscule de rebelles et de leur communiquer les failles du palais des ministères pour renverser le gouvernement. Son véritable but : sauver Lauren, prisonnière de l’enfer de la reprogrammation. Pendant ce temps, le célèbre biologiste Warnier, revenu d’entre les morts, est recruté par Ternett Industry afin de maîtriser la mystérieuse entité découverte dans l’espace... Il s’agirait d’un virus psychique capable de véhiculer non pas des maladies, mais des idées ! Une formidable capacité dont le pouvoir aimerait profiter afin de contrôler de façon encore plus efficace la population...
Dans la plus pure tradition des grands romans de SF, Metronom’ nous interroge sur des problématiques politiques et sociales intemporelles. Le graphisme époustouflant de Grun, tout en couleur directe, vient conclure en beauté ce récit brillant de Corbeyran, lorgnant du côté des classiques du genre : de Brazilà Blade Runner.