Fin du XXXe siècle. L’humanité est tripartite. D’abord il y a, au cœur des jungles terriennes et des océans, les enchairés, ceux qui s’approchent le plus, sans doute, de ce que fut Homo sapiens, mais leur génome modifié leur assure une longévité exceptionnelle. Sur la Lune et divers astéroïdes se trouvent les gleisners, créatures composites, androïdes, potentiellement immortelles. Enfin, dans les entrailles chromées de superordinateurs à la capacité de calcul inimaginable, vivent les citoyens des polis, personnalités numérisées, libérées de toute contrainte charnelle, entre les murs intangibles de cités sans limites.
C’est le temps des prodiges, de tous les possibles. Jusqu’à ce qu’un déluge de rayons gamma, reliquat d’une lointaine catastrophe stellaire, menace de stériliser la Terre. Sonne alors l’heure du grand départ.
Un roman comme on en voit, au mieux, une fois par décennie. Le pinacle de la carrière de son auteur, l’acmé de la science-fiction. Le Culte d'Apophis.
Traduit de l’anglais (Australie) par Francis Lustman.