Voici la suite attendue de Un feu sur l'abîme (prix Hugo 1993), extravagante épopée où l'impossible ne constitue qu'une difficulté passagère...

Aux confins de la Galaxie, une expédition a réveillé par imprudence une Perversion – une Intelligence informatique aux pouvoirs quasidivins. Sa planète d'origine, Straumli, a été détruite ainsi qu'une bonne partie des civilisations avoisinantes.
Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À son bord, deux enfants : Johanna et Jefri. Cherchant un monde où se poser, il a atteint une planète peuplée par une espèce intelligente singulière : les Dards, sortes de chiens qui, capables de communiquer par ultrasons, forment des meutes intelligentes et utilisent leurs museaux et mâchoires pour saisir en groupe des objets. Un second vaisseau a rejoint Johanna et Jefri : Ravna, institutrice, et une cargaison d'autres enfants rescapés straumliens, placés précipitamment dans des caissons d'hibernation. Ce sont ces Enfants du ciel de ce deuxième volume.
Dix ou quinze ans ont passé. Les enfants ont été réveillés et constituent, avec les deux premiers, qui ont grandi, ainsi que Ravna, la population humaine. Ils vivent désormais en bonne intelligence avec le camp des Dards, technologiquement progressiste et d'esprit plutôt démocratique. Mais il existe sur la même planète des populations de Dards dissidents qui, tout en cherchant à s'emparer de la technologie avancée des Straumliens, ont une tout autre conception du pouvoir. Leurs chefs veulent non seulement voler les artefacts humains, mais aussi manipuler les adolescents pour qu'ils se révoltent contre Ravna.
Et certains d'entre eux se trouvent engagés dans un incroyable voyage à la surface de ce monde, tandis qu'une flotte de destruction envoyée par la Perversion file à la vitesse de la lumière vers la planète des Dards. Il reste quelques décennies avant qu'elle n'arrive...
Les Enfants du ciel annonce un troisième volet, qui verra arriver la flotte de la Perversion et, on le souhaite, son échec et sa destruction.