Voyage dans le temps, parabole, uchronie, conte absurde et implacable... "Le Codex du Sinaï" est un livre unique.
Mélange épicé de roman d'espionnage et de conte des Mille et Une Nuits, d'histoire secrète et de spéculation échevelée, "Le Codex du Sinaï", premier volet d'une série de quatre romans, est l'oeuvre d'un écrivain hors normes, Edward Whittemore (1933-1995), ancien agent de la CIA et globe-trotter, qui a fait de Jérusalem sa terre d'élection.L'intrigue du "Codex du Sinaï" serait impossible à raconter: explications du monde farfelues, complots invraisemblables et personnages plus extravagants que l'imagination même. On apprendra ici qui a réellement écrit la Bible; on découvrira, caché en haut de la grande pyramide de Chéops, le studio où se joue, depuis la nuit des temps, le sort du monde; on assistera à la bataille de Crimée; on voyagera des étendues désertes du Moyen-Orient aux fastes de l'Empire Ottoman, accompagnant dans leurs péripéties l'anachorète albanais Skandeberg Wallenstein, le lord Plantagenêt Strongbow ou encore l'adolescent irlandais Joe O'Sullivan Beare...Certains romans paraissent destinés aux lecteurs de science-fiction bien qu'ils ne relèvent apparemment pas de ce genre. C'est qu'ils donnent du monde une vision décalée, ironique. Ils affirment que la vérité est ailleurs, sans jamais cesser de se présenter comme de la fiction. C'est un domaine dans lequel ont excellé des écrivains aussi célèbres que Vladimir Nabokov ou Umberto Eco et, plus près de nous, que Neal Stephenson dans son cycle du "Cryptonomicon" ou Theodore Roszak dans "La Conspiration des ténèbres". "Le Quatuor de Jérusalem" appartient à cette étrange et séduisante cohorte.