Parmi les philologues circule une légende, certainement apocryphe, selon laquelle on aurait trouvé, dans un manuscrit de la Divina Commedia, la mention d'une ultima bolgia où l'on voyait les grammairiens condamnés à lire et relire, après leur mort, les travaux publiés de leur vivant. Quel savant n'aimerait pas, à l'approche de la fin de sa carrière, remanier tel texte, supprimer telle page, coordonner certains travaux pour échapper au triste sort de l'au-dela ?