G. Simmel, sociologue et philosophe, jouit depuis quelques années d'un regain d'intérêt en France, manifesté notamment par de nombreuses traductions. L'édition en 1986 d'un premier recueil chez Méridiens Klincksieck a aussi largement contribué à cette redécouverte.
L'ouvrage G. Simmel et les Sciences Humaines fait un bilan, embrasse l'étendue de son œuvre et ceci grâce à des contributions allemandes, américaines, italiennes, et bien entendu françaises. De l'étude des métropoles, à l'art de Rodin, en passant par la philosophie de la vie et de l'argent, la décomposition de la personnalité, la sociologie du quotidien, G. Simmel apparaît bien comme un des penseurs qui permettent de diagnostiquer les transformations du monde moderne. La traduction de deux textes inédits en français, le chapitre I de Soziologie où il explicite son intention et la digression sur la Fidélité et la Reconnaissance qui s'interroge sur des formes sociales au plus près de l'existence courante, accentuent encore l'intérêt de l'ouvrage.