Marcel Aymé a beaucoup écrit et très peu parlé. Ses contemporains, écrivains et critiques, sont unanimes dans leur jugement. « Laconique comme un troll norvégien » pour Robert Brasillach, il est d'un "mutisme entêté, derrière son masque inoubliable, taillé dans du bois, à la Buster Keaton". Quant à François Billetdoux, il rapporte dans Opéra du 19 décembre 1951 : « Il arrivait qu'on me demandât : "comment est-il, ce Marcel Aymé ?" et je n'avais rien à répondre, sinon : "il est drôlement habillé et il ne parle pas."»