La langue française est un tout, et sa connaissance approfondie ne peut être le fruit de la seule étude synchronique ; cette connaissance est le minimum exigible d'un futur professeur de français même si l'enseignement qu'il est appelé à dispenser ne fait pas de place à la grammaire historique dans ses programmes. Nul n'est apte à enseigner s'il ne domine la matière qu'il enseigne. Dominer, c'est d'abord comprendre ; et l'on ne peut arriver à une vue cohérente des évolutions du latin vulgaire au français, sans une initiation convenable à la phonétique historique. Le titre de cet ouvrage montre qu'il ne répond à aucune autre ambition.