La langue verte, en anglais comme en français, ne manque pas de ressources imaginatives pour désigner la dupe. Des vocables nombreux, savoureux et piquants, souvent empruntés au règne animal, nomment la victime. Cette générosité, purement lexicale, exprime le vif intérêt porté à la personne grugée tout en traduisant une condescendance largement méprisante envers l'homme qui n'appartient pas au groupe.